Lors de son point de presse, ce lundi 2 août 2021 à Kinshasa, après la violation du domicile du Cardinal Ambongo la veille, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), par la bouche de son Secrétaire général, l’abbé Donatien Nshole, se dit choquée, par les mots de Mgr Emmanuel-Bernard Kasanda du diocèse de Mbujimayi.
Dans un communiqué, ce jour, portant la signature du chancelier dudit diocèse, l’abbé Benjamin Cyala affirme que s’il est vrai que l’évêque de Mbujimayi « dénonce la profanation, en termes de vol des objets sacrés devenu récurrent », il est aussi vrai que « ces actes répréhensibles ont commencé depuis le mois d’avril dernier ». Une vérité qui fâche à la CENCO qui aurait voulu tout mettre dans le paquet des incompréhensions dues à son obstination à imposer son diktat, dans le choix du candidat président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour ne pas faire l’amalgame, sachant en outre que l’affaire a des allures politiques, voulant jeter le discrédit de complicité sur le Kasaï oriental dont le président de la République est originaire, Benjamin Cyala met en garde contre toute récupération politique de ce dossier.
« Nous dénonçons toute récupération politicienne de cette lettre et invitons toute la population du Kasayi oriental en particulier, et celle de la RDC en général, de ne pas céder au chantage et de boucher les oreilles à toutes les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux, appuyées même par des images et des photos qui ne sont pas de Mbujimayi ».
Reste à savoir comment les politiciens véreux qui avaient fait du cas de l’église de Mbujimayi leur chou gras, sans oublier la CENCO, vont gérer la suite de leurs affabulations, sachant que la vérité reste têtue et qu’un royaume divisé contre lui-même ne peut subsister.
Badinews