Les animateurs des institutions politiques de la Rdc, dont Christophe Mboso de l’Assemblée nationale, Bahati Lukwebo du Sénat, Sama Lukonde Premier ministre chef du Gouvernement et le Conseiller du Chef de l’Etat en charge de la sécurité François Beya, ont été reçus mardi dans la soirée, par le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa.
Pour Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale et porte-parole de la délégation, c’était un moment d’échanges et assurances au cardinal et à l’église catholique.
« On est familier ici. C’est notre père spirituel, c’est notre cardinal. Mais aujourd’hui, nous sommes venus par rapport aux rumeurs que vous entendez dans des réseaux sociaux… nous sommes venus échanger avec son éminence. Tout a été clarifié. Il y a des gens qui veulent profiter du nom de l’église pour faire du n’importe quoi au nom de l’église. Il n’y a pas de problème entre l’Etat et l’église catholique, et le cardinal en particulier. Nous allons continuer à collaborer avec l’église pour le bien-être de notre population et pour le progrès de l’église catholique au Congo », a-t-il dit au sortir de la rencontre.
Pour sa part, l’archevêque de Kinshasa qui s’est dit honoré, a salué cette rencontre, convaincu que l’heure a sonné pour repartir sur des bases nouvelles.
« D’abord je suis très honoré de recevoir les grands animateurs de notre pays, piliers des institutions. Et nous avons échangé sur tout ce qui pourrait prêter à des interprétations, comme vous avez l’habitude de le lire sur les réseaux. On écrit n’importe quoi sur l’église, sur le cardinal,… c’était pour nous l’occasion de clarifier les choses et de repartir sur des bases nouvelles. L’église, comme l’Etat, nous sommes au service du même peuple. Nous avons intérêt à conjuguer nos efforts, travailler main dans la main, pour aller de l’avant, afin que notre peuple puisse vivre digne. », a renchéri Fridolin cardinal Ambongo.
A noter que depuis un certain temps, certains politiciens agissent sous le label de l’église catholique ; d’autres la répugnent, surtout depuis l’avènement de Denis Kadima à la tête de la CENI, Commission électorale nationale indépendante.
Badinews