Cité par deux ONG congolaises, Codelt et Océan qui dénoncent l’octroi illégal de six concessions forestières dans les provinces de la Tshuapa et de la Tshopo à une même société Tradelink domiciliée à Lubumbashi, l’ancien patron de l’Environnement congolais est mal barré pour avoir signé ces contrats en septembre 2020. Selon la même source, cela ne sera rendu public sur le site du ministère qu’en mars 2021, au soir du Gouvernement Ilunkamba, montant non révélé.
Dorénavant, plusieurs irrégularités ont été constatées. Seule l’annulation desdits contrats ainsi que des poursuites judiciaires sauveront les 1.370.000 hectares de la République démocratique du Congo alors que le code forestier congolais limite à 500.000 hectares la superficie maximale de forêt pouvant être octroyée à un seul concessionnaire.
Qui pis est, la somme versée par l’entreprise à l’Etat n’est pas publiée, les communautés locales n’ont pas été consultées non plus, comme il en est de coutume.
« On est à la troisième vague de concessions illégales qui ont été attribuées. Au total, en une seule année, 2020, ce ministre aura attribué 4 millions d’hectares de forêt en toute illégalité. », explique Augustin Mpoyi avocat en droit de l’environnement à Rfi.
Endéans 3 mois, sans acharnement, la ministre d’Etat Eve Bazaïba, devant ses responsabilités, devra sauver le pays en cherchant la lumière dans ce dossier. Mais pour le moment, au profit du doute, le ministre honoraire Claude Nyamugabo jouit de la présomption d’innocence.
Badinews