Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a animé une conférence de presse conjointe avec son collègue de la Santé, Hygiène et prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani. Au menu des échanges, l’évolution de la pandémie de Covid-19 en RDC, depuis le premier cas surgi au mois de mars 2020.
Depuis le 10 mars 2020, date du premier cas, jusqu’à ce jour, le pays a enregistré plus 44 mille cas avec 984 décès, sur trois vagues. À partir du 13 mai 2021, il y a eu augmentation de nombre de cas avec décès. Ce qui a poussé le Gouvernement, en date du 15 juin, de prendre des mesures notamment le couvre-feu, de gestes barrières à respecter lors des inhumations, nombre réduit dans de réunions,…
« Toutes ces mesures ont porté du fruit. Il y a diminution de cas, d’occupation de lits dans les hôpitaux… Il y a bon espoir que dans les semaines à venir ça diminuer davantage pour avoir au moins 100 cas par jour », estime le ministre de la santé.
À ce sujet, il faut noter que la vaccination constitue un élément essentiel pour diminuer cette maladie.
« Depuis le 2 mars 2021 que nous avons reçu les premières doses d’1,716 millions d’AstraZeneca et nous avons commencé à vacciner au mois d’avril. Ces vaccins ayant une date précise de péremption, plus de 100 mille doses ont été mises hors circuit dans les provinces et 7000 à Kinshasa », a-t-il ajouté.
Actuellement, le pays est en rupture de stock. Mais grâce à la facilité de Covax, 50 mille doses d’AstraZeneca et 250 mille doses de Pfizer arrivent dans 4 semaines, dès la deuxième semaine du mois d’août ; 4,6 millions de doses de Johnson & Johnson au mois de septembre.
De même, dans le cadre des accords bilatéraux avec la Chine, la RDC attend 200 mille doses de vaccin Chinois Sinovac tandis que dans le cadre de l’Union africaine, les négociations sont encore en cours, d’autres doses de Johnson & Johnson à hauteur de 26 millions. Ces dernières vont arriver en deux étapes, la première composée de 10 millions de doses et la seconde de 16 millions, avec une contrepartie du gouvernement de 1,5$ par dose.
Et pour plus d’efficacité à cette campagne de vaccination, le ministère a pensé communiquer via un plan médiatique de communication pour que les Congolais soient au courant de tout et puissent accepter ces vaccins. La priorité sera réservée aux personnes ayant des problèmes cardiaques, problème de baisse d’immunité, le personnel de santé. Et l’âge requis pour se faire vacciner, est à partir de 18 ans.
Enfin, le ministre estime qu’il faut d’abord une pédagogie de la pathologie. Dr Jean-Jacques Mbungani insiste sur le fait que la vaccination reste le moyen le plus efficace contre la riposte.
Badinews