Dans le cadre du programme ‘’Communauté citoyenne pour la paix urbaine et rurale dans les pays en conflits et sortants des conflits ou fragilisés’’, créé par Martine Libertino, trois programmes d’enseignement pour la paix viennent d’être exécutés au Camp Kokolo à Kinshasa, par la Communauté des médiateurs pour la paix en Afrique (CMPA), en République démocratique du Congo.
Il s’agit du cours d’Eveil philosophique pour enfants et adolescents ; Enseignement pour la paix aux enfants déscolarisés, orphelins de guerre et à leurs familles ; ainsi que la Formation des aumôniers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les membres du Service d’éducation civique patriotique et d’action sociale (SECAS).
Pour ce faire, du 14 au 15 septembre 2021, un séminaire a été organisé à l’intention des officiers supérieurs et subalternes du SECAS et d’autres unités des FARDC œuvrant au sein des camps militaires de la ville de Kinshasa. La délégation des aumôneries protestantes, celle des établissements scolaires dont l’Institut Dr. Keela et l’Ecole primaire 1 et 2 Mayu, ainsi que les parents des enfants déscolarisés y ont pris part, aux côtés des animateurs de ce programme, membres de la CMPA, dirigée par Maître Willy Masaka Tshiteya.
Parmi les thèmes abordés, le fonctionnement de l’être humain, les valeurs fondamentales dont les lois spirituelles, la gestion et la récupération des déchets pour assainir l’environnement, la fabrication de savon à base de Moringa, la gestion et la purification de l’eau,…
A l’issue de ce séminaire, les participants ont dressé un bilan élogieux. A en croire le colonel Modeste Asani, au nom du Général David Padiri, commandant de SECAS.
« Ces enseignement ont permis non seulement à changer l’état d’esprit de la population, mais aussi à les rendre autonomes sur le plan spirituel (en mettant en pratique les valeurs fondamentales) et matériel (en mettant en place des initiatives permettant à prendre conscience de notre position au sein de la société, sans attendre l’aide du gouvernement ou de la communauté internationale », a-t-il déclaré.
Déjà, sur terrain l’on a constaté un début de prise en charge responsable, avec la culture bio des jardins, une touche de jouvence en termes de propreté de parcelles et habitations, le développement des relations de confluence entre voisins,… favorisant somme toute un climat de paix entre militaires et civils. C’est donc une preuve que les enseignements de Mme Libetino, par le biais de la CMPA, portent du fruit au sein de la société congolaise.
A l’issue de ce séminaire, plusieurs autres actions sont annoncées à savoir, élargir l’entretien des rues et habitations dans les camps militaires, enseigner la culture bio, organiser une conférence en marge de la Journée internationale de la paix, ce mardi 21 septembre, couronnée d’une rencontre sportive opposant la CMPA au SECAS.
Pour Me Willy Masaka, « toutes ces initiatives méritent soutien tous azimuts de différents partenaires dont le Gouvernement et les personnes de bonne volonté ».
La démarche de la CMPA est donc louable. Elle favorise la consolidation de la paix, contrairement aux manipulations politiciennes qui visent des fins partisanes éhontées au sein des populations congolaises.
Badinews