- Félix Tshisekedi va briguer un second mandat aux prochaines élections : « J’ai une vision pour mon pays, je veux la concrétiser avec un second mandat »
- Pas d’inimitié, mais de divergence de vues entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila : « Joseph Kabila n’est pas mon ennemi. Mais, comme dans un couple, lorsque l’on n’est plus en accord sur les principes qui ont fondé une union, il faut se séparer ».
- L’Union sacrée n’est pas une coalition électorale, mais une stratégie : « l’Union sacrée n’est pas une nouvelle formation politique ni une nouvelle plateforme. C’est une union de bonnes intentions… créée pour nous permettre de mener les réformes attendues jusqu’à la fin de mon mandat. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous évoquerons d’éventuelles coalitions, ainsi que les programmes et les ambitions des uns ou des autres ».
- Tshisekedi reconnait la présence des adversaires politiques au sein de l’Union sacrée : « Au sein de cette Union sacrée se trouvent inévitablement de futurs adversaires lors des prochaines élections, certes, mais où est le mal ? C’est cela, la démocratie et cela ne me gêne absolument pas »
- Tshisekedi et Kamerhe sont toujours ensemble malgré certaines mauvaises langues : « il n’y a pas l’ombre d’une discordance entre vital et moi ».
- La main tendue de Tshisekedi pour lutter contre la Covid-19 : « il y a aujourd’hui des raisons de s’inquiéter quand on observe la troisième vague et sa virulence. Nous n’avons même pas vacciné 10 % de notre population et nous avons besoins de plus de doses. Nous demandons davantage d’efforts de la part de nos partenaires pour qu’ils nous fournissent ces vaccins mais aussi pour que l’on nous permette de les produire sur le sol africain ».
- La lutte contre la corruption n’est pas encore gagnée : « il y a des progrès, mais le chemin reste encore très long ».
- Tshisekedi n’envisage pas un 3ème mandat : « si le peuple veut bien m’accorder un second mandat, je poursuivrai ma mission. et après, je passerai la main ».
- Tshisekedi n’est pas à la base du retard constaté dans la mise en place de la nouvelle CENI :« le retard pris dans la désignation des membres de la Ceni n’a rien à voir avec moi ».
- Tshisekedi sera candidat à sa propre succession : « J’ai le droit de faire deux mandats, pourquoi m’arrêterais-je en chemin ? Si le peuple veut bien m’accorder ce second mandat, je poursuivrai ma mission. Et après, je passerai la main ».
- Tshisekedi est pour que justice soit faite à Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana :« un nouveau procès serait souhaitable. Mais c’est l’affaire de la justice, pas la mienne ».
- La grâce présidentielle accordée à Eddy Kapend et compagnie, condamnés pour l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila était discutée entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila :« Nous en avions discuté, oui, depuis longtemps d’ailleurs. Je lui avais fait part de mon intention de les gracier et, contrairement à ce que certaines personnes peuvent penser, il était d’accord ».
- Tshisekedi appuiera le rapatriement de la dépouille de Mobutu : « Comme dans le cas de Patrice Lumumba, c’est à ses proches de prendre la décision. Le jour où la famille Mobutu en exprimera le souhait, je m’investirai à fond pour les y aider et pour que la cérémonie soit grandiose. Il mérite l’hommage de la nation ».
- Tshisekedi a plusieurs défis à relever à la présidence de l’Union africaine : « D’abord, ceux qui sont relatifs au thème retenu cette année, le patrimoine, l’art et la culture africains. Il y a ensuite la jeunesse, l’intégration,… »
- Les relations entre Tshisekedi et Kagame pour l’avenir : «Elles sont excellentes. Je pense que cette maladresse du président Kagame, et je le dis volontairement ainsi, c’est du passé »
- Tshisekedi répond à Kagame en rapport avec le rapport Mapping :« Je peux comprendre son irritation, mais le « Rapport Mapping » a été réalisé par des experts. La meilleure manière de se défendre aurait été de le contredire de manière lucide et étayée, pas de crier au complot ».
- Relations de bon voisinage : «Ce qui m’importe, en tout cas, c’est l’avenir de nos relations. Être en paix avec nos voisins et développer avec eux des projets qui bénéficient à nos populations, accroître les échanges entre nous. Le reste n’a que très peu d’intérêt, je ne suis pas quelqu’un de conflictuel ».
- Tshisekedi et le dossier du Barrage de la Renaissance, source de graves tensions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan : « Nous sommes sur la bonne voie et je n’ai aucune raison de douter d’une issue heureuse à ce dossier sensible ».
- Tshisekedi d’accord avec la Monusco : « la Monusco est la bienvenue en RD Congo ».
- Tshisekedi est favorable à une présidentielle à deux tours :« Absolument. Des présidents qui sont élus avec 30 % ou 40 % des voix, ce n’est pas un gage de légitimité. Le seul problème, c’est le budget…, ce n’est pas moi qui décide, c’est l’Assemblée nationale ».
- Ce que Tshisekedi retient des ennemis de l’état de siège : « une mafia, s’enrichir de ses petits et grands trafics ».
- Tshisekedi dresse son bilan à mi-mandat : « J’ai suscité l’espoir, malgré les circonstances et les bâtons dans les roues. Maintenant, il faut transformer l’essai. Fondamentalement, je n’ai pas changé. En revanche, ma détermination à lutter contre les antivaleurs, que sont la corruption, le mensonge, la cupidité ou le vol, a décuplé. Je ne pensais pas, en toute franchise, que le mal était aussi profond. Il faudra du temps, beaucoup de temps, pour changer cela ».
- Tshisekedi et l’avenir de la RD Congo dans dix ans : « Si nous parvenons à poursuivre ce qui a été entamé et, surtout, à nous mettre tous d’accord pour pouvoir agir concrètement ; si nous faisons plus d’efforts pour encadrer notre jeunesse, je pense que dans une dizaine d’années, on parlera autrement de la RD Congo, comme d’un pays qui exploite enfin son immense potentiel au bénéfice du plus grand nombre.
Résumé de Badinews