Ils sont une fille et deux garçons, nés triplés au Centre hospitalier Akram du Pont Matete, dans la commune de Limete. L’heureux événement, survenu le vendredi 29 octobre 2021, porte la signature de M. Socrate Kanutangidi et Mme Suzanne Nyemba (en image, sous perfusion). Domiciliés au 164 de l’avenue Lumière, 1ère rue, quartier Debonhomme (Entrée Ma crevette), à Matete, en face de l’église protestante.
Il ressort de la fiche médicale qu’à la naissance, la fille a pesé 2,8 Kg et les garçons respectivement 2,5 et 2,2 Kg. Les nouveau-nés et la mère affichent assez cool, à quelque restriction près que la mine de l’allaitante laisse entrevoir des signes d’un épuisement tous azimuts. Ce qui, d’emblée, découle de ‘’l’épreuve’’ surmontée mais aussi celui à surmonter. D’où le cri du cœur du désormais père triplé, de surcroît sans emploi qui lance un appel à la solidarité face à la facturation au niveau de la maternité qu’à la survie de sa famille du coup très nombreuse.
« Cette naissance porte à sept (7) le nombre d’enfants en famille. Le médecin ne m’a pas condamné pour autant. Seulement, je dirais que la maman triplé est encore à l’hôpital pour le suivi médical. Et nous attendons avec frilosité la sortie de la facture, car l’administration de l’hôpital ne s’est pas encore prononcée à ce sujet », a-t-il dit, ne sachant à quel saint se vouer pour confesser la précarité.
Cette situation de fait accompli en présence, éprouve également le côté structurel de la société congolaise. Qu’il soit donné aux citoyens, pères de familles soient-ils, de savoir compter avec l’appui éventuel des structures existantes. Ceci pour que sécurité sociale et prévoyance sociale soient assorties d’un terrain où interagissent le public et le privé. « Nous sommes confrontés au manque de moyens financiers », lâche encore M. Socrate, visiblement dépassé.
Aussi Badinews est-il obligé de faire entendre sa voix à toute personne morale ou physique dont l’Etat congolais, les ONG et Fondations, mieux les organisations caritatives qui le pourraient, de venir en aide à ces nécessiteux dont les adresses sont du reste communiquées. Un acte de charité est toujours salutaire et vaut mille en cette fin d’année.
Badinews