La commissaire générale en charge de l’Environnement de la Ville de Kinshasa, vient de prendre des mesures draconiennes, avec amendes fortes, afin de dissuader tous les contrevenants et autres récalcitrants en matière d’assainissement, de l’hygiène et de nuisance sonore dans la capitale de la République démocratique du Congo.
Révoltée par l’incivisme qui a élu domicile dans le chef de certains Kinois, Mme Laetitia Bena Kabamba, respectueuse des lois et des droits de tous, brandit désormais la corde de l’application des sanctions sévères à travers l’Unité spéciale pour la protection de l’Environnement (USPE), appuyée par la Police nationale congolaise (PNC).
Cette initiative, lancée le week-end partant du district de la Funa, vise à pousser la communauté kinoise, spécifiquement toutes les institutions, les établissements et les ménages au changement de comportement, conformément à la quadruple mission dévolue à l’USPE : vulgariser, sensibiliser, conscientiser et éduquer la population sur les règles d’assainissement du milieu et de l’hygiène publique.
En marge de cette étape éducative, un procès-verbal (PV) sera établi, et des sanctions seront prises à l’encontre des récalcitrants en matière d’assainissement, d’hygiène et de nuisances sonores, aussi bien diurnes que nocturnes, à travers les officiers de police judiciaire (OPJ) de la Division urbaine de l’Environnement et la PNC.
Ce qui débouchera sur des amendes salées, prévues par les textes légaux et réglementaires avant d’évacuer, les cas échéants, les engins ou les objets à la base de l’encombrement les emprises publiques, et de les acheminer à la fourrière ou à un autre lieu sélectionné.
Cette campagne certes, salvatrice, lancée dans la commune de Kalamu par la commissaire générale en charge de l’Environnement de la Ville de Kinshasa va s’étendre à toutes les 24 communes de la capitale, pour redresser une population à cou raide, qui mérite la carotte et le bâton.
Badinews