Des éléments en notre possession, l’ADG Maurice Tshikuya a laissé plus de 2,7 millions $ disponibles à l’INPP, de grandes constructions partout au pays, pas un seul mois d’arriérés de salaires,… des qualités managériales exceptionnelles qui devraient lutter en sa faveur mais ont été malheureusement balayées d’un revers de la main.
Vérification faite, Maurice Tshikuya a trouvé dix-neuf dollars américains (19$ ) à son arrivée à l’INPP, et partout le découvert bancaire. Comme si cela ne suffisait pas, les agents accusaient 49 mois d’arriérés de salaires à l’intérieur et 11 mois à Kinshasa.
Se mettant au travail, l’ADG Tshikuya a non seulement imprimé son style pour réajuster les fonds, mais aussi et surtout remonter la pente en réalisant plusieurs ouvrages, mieux des bijoux qui font aujourd’hui la fierté de cet établissement d’enseignement des métiers, levier du développement. Parmi les bâtiments terminés et inaugurés se trouvent INPP Kinshasa, Lubumbashi, Bukavu, Mbujimayi, Banza Ngungu, Kikwit et Rutshuru.
Outre ces sept, trois autres n’attendent que leur inauguration. Il s’agit de l’INPP Matadi, Mbandaka et Goma. D’autres encore sont en construction à Bagira Bukavu, Bunia, Aru, Butembo, Beni, Miabi et Kananga. Dans l’esprit de faire davantage, d’importants projets ont été négociés avec brio et des financements bloqués. A Kinshasa Maluku avec la Banque mondiale pour un coût de 20 millions $. A Kisangani avec l’Agence française de développement (AFD) pour 5 millions $. De même à Boma, dans le cadre du partenariat AFD – INPP, à hauteur 1million $. Le Japon quant à lui apporte 6,5 millions $ pour Bunia2 et près de 36 millions pour Kolwezi.
A ce jour, formant 1.900 personnes l’an, les agents de l’INPP n’accusent pas un seul mois d’arriérés de salaires sur l’ensemble du territoire national. 1924 emplois ont été créés et rémunérés avec un total de 57.000 personnes contre 1.980 à son arrivée. Au lieu de 8 centres trouvés, du reste sans abris, Tshikuya a doté la RDC de 41 centres modernes et bien équipés. Enfin, à la remise et reprise en début de semaine, le solde des comptes affichait une bagatelle somme de 2.730.000$, tout en rappelant que la Fédération des entreprises du Congo (FEC), le patronat, principal contributeur, doit constamment demander des comptes.
Au regard de ces grandes réalisations, maints observateurs pensent qu’il y a dans cette affaire de suspension un règlement de compte aux motifs inavoués, sinon un payement en monnaie de singe en voulant changer une équipe qui gagne. Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage, dit-on. Seul la bonne résolution de cette affaire redonnera du crédit et redorera le blason de l’état de droit. Et c’est la RDC et ses partenaires qui gagnent.
Mais Maurice Tshikuya reste donc cette espèce d’oiseau très rare d’entre les gestionnaires des structures publiques. Il mérite mieux de ce fait au regard de son bilan inégalé. A la mémoire collective, nul n’a fait comme lui dans l’histoire récente des entreprises congolaises. Une leçon pour le pays et le monde pour attester qu’en RDC il y a encore des valeurs.
Badinews