Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso vient d’accuser réception de la lettre lui adressée conjointement, le 14 août, par Mgr Marcel Utembi et Dr. André Bokundoa, respectivement Président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), président de la plateforme des confessions religieuses ; vice-président de celle-ci et Président de l’Eglise du Christ au Congo (ECC).
Se référant à la loi, il leur a, à cet effet, rappelé que la Commission paritaire de l’Assemblée nationale chargée de l’examen des dossiers des candidats à la CENI est habilitée à entendre les représentants des forces politiques et de la société civile, ‘’si elle le juge nécessaire’’.
« De ce fait, ne pas déférer à son invitation frise l’obstruction des efforts d’information nécessaire pouvant lui permettre de saisir et traiter en toute équité les divergences profondes qui prévalent au sein de la plateforme », écrit-il.
En outre, Christophe Mboso a lancé un appel pathétique à l’endroit de ces deux responsables de confessions religieuses.
« Je me permets d’en appeler à notre conscience collective et à votre responsabilité historique dans ce processus, pour vous prier de privilégier, en toutes circonstances, le dialogue, fondement des rapports humains, en lieu et place de ce manque de considération, les uns envers les autres, qui ne nous avance guère dans la cause noble que nous semblons défendre ensemble », a-t-il ajouté.
Reste à savoir ce que nous réserve le délai fatidique de 72 heures qu’il leur avait accordé à cet effet.
Badinews