Le patron de Pharmaquina se r\u00e9jouit de l’occasion qui lui a \u00e9t\u00e9 donn\u00e9e d’expliquer au Chef du Gouvernement la valeur que le secteur agricole congolais tire de la culture du quinquina, arbre dont les \u00e9corces servent \u00e0 la fabrication de la quinine, en ce moment o\u00f9 le narratif officiel est de fonder son \u00e9conomie sur la revanche du sol sur le sous-sol.<\/p>\n

\u00ab\u00a0L’occasion m’a \u00e9t\u00e9 donn\u00e9e de pr\u00e9senter au Premier Ministre la partie strat\u00e9gique de la quinine, des \u00e9corces de quinquina, de sa culture, et de montrer quand m\u00eame que la RDC d\u00e9tient 80 % du potentiel mondial de la culture du quinquina. Ce qui valorise davantage le secteur agronomique par rapport \u00e0 d’autres secteurs, notamment minier dont on d\u00e9tient aussi un grand patrimoine\u00a0\u00bb,<\/em> a-t-il d\u00e9clar\u00e9.<\/p>\n

\u00c9tienne Erny a estim\u00e9 n\u00e9cessaire que l’industrie locale b\u00e9n\u00e9ficie d’une certaine protection pour parvenir \u00e0 transformer localement le quinquina en vue de lui donner une valeur ajout\u00e9e qui, pour le moment, b\u00e9n\u00e9ficie \u00e0 l’\u00e9tranger.<\/p>\n

\u00ab\u00a0En tant que transformateurs de ce produit dans le pays comme industrie locale, nous voudrions que davantage, nous puissions g\u00e9n\u00e9rer des capacit\u00e9s suppl\u00e9mentaires et avoir certaines protections \u00e0 ce sujet pour g\u00e9n\u00e9rer plus de valeur ajout\u00e9e qui, pour l’instant, est plus g\u00e9n\u00e9r\u00e9e \u00e0 l’\u00e9tranger que dans le pays\u00a0\u00bb<\/em>, a-t-il regrett\u00e9.<\/p>\n

Il a en outre soulign\u00e9 que son entreprise a suffisamment fait du chemin dans la lutte contre le paludisme en RDC avec son produit, la quinine, depuis 1960, avant de promettre de continuer \u00e0 \u00eatre un bon partenaire de la R\u00e9publique dans l’avenir, s’il venait \u00e0 b\u00e9n\u00e9ficier de l’appui sollicit\u00e9.\u00a0<\/em><\/p>\n

\u00ab\u00a0C’est un produit naturel. C’est une culture d’un arbre de quinquina, qui pousse pendant plus de 7 ans et qui g\u00e9n\u00e8re une \u00e9corce. Dans cette \u00e9corce, il y a une teneur en quinine naturelle, qui peut \u00eatre raffin\u00e9e, industrialis\u00e9e, transform\u00e9e en s\u00e8ve de quinine pour le march\u00e9 et pour le traitement du paludisme. Ce produit n’a pas encore de r\u00e9sistance, principalement pour le traitement de la malaria. Nous fabriquons \u00e9galement le m\u00e9dicament. Donc, toute cette partie est g\u00e9n\u00e9r\u00e9e dans le pays. Nous avons des ambitions d’investir davantage dans le pays. Comme toute industrie locale, nous devons avoir davantage d’appui. Et nous allons \u00eatre de bons partenaires pour l’avenir\u00a0\u00bb,<\/em> promet-il en assurant \u00eatre dispos\u00e9 \u00e0 \u00e9voluer dans un environnement concurrentiel.<\/p>\n

Pharmaquina voudrait en outre disposer davantage de quotas de mati\u00e8res premi\u00e8res qui sont actuellement export\u00e9es vers l’\u00e9tranger et qui vont sur le march\u00e9 de l’exportation \u00e0 des co\u00fbts moins importants, \u00e0 des prix dumping. Le prix d’1 kg de quinine sous forme de mati\u00e8res premi\u00e8res est naturellement beaucoup moins important que sous forme de produit fini ou semi-fini. Sans vouloir avoir le monopole, le DG affirme que sa firme peut davantage installer plus de capacit\u00e9s, avec des appuis.<\/p>\n

Enfin, M. Erny se dit tout \u00e0 fait confiant de continuer \u00e0 rester encore pour longtemps aux c\u00f4t\u00e9s du peuple congolais, rassur\u00e9 que la population pr\u00e9f\u00e8re son prooduit, la vraie et bonne quinine de Pharmaquina.<\/p>\n

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a re\u00e7u en audience, le samedi 2 octobre 2021, le Directeur g\u00e9n\u00e9ral de la firme pharmaceutique Pharmaquina. \u00c9tienne Erny est venu pr\u00e9senter au Chef du Gouvernement les avantages strat\u00e9giques de la production de la quinine en R\u00e9publique d\u00e9mocratique du Congo. Le patron de Pharmaquina se r\u00e9jouit de l’occasion qui […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":3933,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[25],"tags":[],"featured_image_src":"https:\/\/badinews.org\/wp-content\/uploads\/2021\/10\/IMG-20211003-WA0020-1024x683.jpg","blog_images":{"medium":"https:\/\/badinews.org\/wp-content\/uploads\/2021\/10\/IMG-20211003-WA0020-300x200.jpg","large":"https:\/\/badinews.org\/wp-content\/uploads\/2021\/10\/IMG-20211003-WA0020-1024x683.jpg"},"jetpack_sharing_enabled":true,"jetpack_featured_media_url":"https:\/\/badinews.org\/wp-content\/uploads\/2021\/10\/IMG-20211003-WA0020.jpg","_links":{"self":[{"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/3932"}],"collection":[{"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=3932"}],"version-history":[{"count":1,"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/3932\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":3934,"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/3932\/revisions\/3934"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/media\/3933"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=3932"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=3932"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/badinews.org\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=3932"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}