Une initiative audacieuse, dirait-on de prime abord. Mettre sur le banc des accusés le sacro-saint adage » Nul n’est censé ignorer la loi », une fiction juridique ; étaler au grand jour ses faiblesses, tout en recourant à la communication comme béquille indispensable pour qu’enfin l’adage vaille son pesant d’or, principalement à cette condition, voilà l’exercice auquel les auteurs, Simon Katende Kanumuangi et Benjamin Katende Kanumuangi s’évertuent dans le présent ouvrage.
Le volume jaune-blanc de 247 pages, avec des socles authentiques touchant aussi bien au domaine du droit, de la communication que de Saintes écritures, dans un style ample et alléchant, est appuyé par une préface, une postface, un commentaire et une bibliographie fournie, à la plumes des érudits dont notamment le professeur Philippe Ntonda, les directeurs Yoram Eciba et Léon Nzita.
Structuré en 4 chapitres, 10 tableaux, 6 encadrés,… ‘’Nul n’est censé ignorer la loi, quand la communication s’en mêle’’ aura d’ores et déjà le mérite d’être un ouvrage de chevet, mieux un bréviaire pour tout scientifique. Après tout, qui peut prétendre se tenir loin des lois, qu’elles soient de son pays, de sa seconde patrie, voire du pays où il se trouverait en transit ?
D’où, l’archéologie des concepts et convocation des théories, le paradigme de la communication et ses réseaux, avec plusieurs cas illustratifs, font ici bon ménage. Comme œuvre de haute portée scientifique, une enquête par questionnaire a été menée pour ce faire.
Il n’est pas étonnant de voir les praticiens de droit eux-mêmes, s’engager dans des prises de becs ardues devant les tribunaux ; ou encore les lecteurs de la Bible l’interpréter à leur guise. Si pour les premiers les débats n’en finissent point en réalité, le paradigme de l’eunuque éthiopien que les auteurs évoquent dans ‘’ Nul n’est censé ignorer la loi, quand la communication s’en mêle ‘’, est une école de communication, d’échange entre le diacre Philippe et ce haut dignitaire de son époque. La communication se veut donc plus forte que la simple information.
En attendant le vernissage de « Nul n’est censé ignorer la loi, quand la communication s’en mêle », avec le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, à tout seigneur, tout honneur, les Katende auront lancé un débat houleux pour une bataille visiblement gagnée d’avance. Étudiants et professeurs d’universités, avocats et magistrats, députés et sénateurs, et pourquoi pas le monde du savoir dans son ensemble, ça y est, la sauce est servie !
Quid des auteurs
Docteur en Psychologie, détenteur d’un diplôme d’Etudes approfondies en Communication des organisations, Simon Katende est l’actuel Secrétaire général académique à l’Institut supérieur pédagogique (ISP-Gombe) et professeur à l’Université pédagogique nationale (UPN) à Kinshasa.
Quant à Benjamin Katende, il est détenteur d’une maîtrise et d’une licence en Droit. Chef des travaux à l’UPN, le talentueux est doublé de Secrétaire chargé de l’Enseignement au Département de Droit et Social de la même université.
Badinews
Bien dit, cher Danny Tshibola. Merci d’y avoir contribué!
Le législateur a la devoir de lire ce livre. Il ne devra plus se limiter à produire des lois mais se souciera aussi de sa mise à disposition du commun de mortel (chaque citoyen)