Cette fois-ci, le carburant n’en est pas la cause. En effet, l’on ne signale aucun changement, surtout pas la hausse de prix à la pompe. C’est plutôt un mouvement initié par les conducteurs des véhicules commis au transport en commun, plus nombreux que ceux de l’Etat, protestant contre les dernières décisions de l’autorité provinciale relatives au contrôle des documents de bord, dont essentiellement ceux attestant le contrôle technique de leurs véhicules.
Inquiet, Jean Mutombo, président de l’Association des chauffeurs du Congo de la ville province de Kinshasa encourage les propriétaires des véhicules à se soumettre aux normes, surtout que celles-ci soutiennent la sécurité humaine.
« Le contrôle technique est obligatoire. Ce ne sont pas les chauffeurs, mais plutôt les propriétaires des véhicules. Le chauffeur devra simplement tenir informé le propriétaire qui doivent s’y conformer. Ce sont eux qui sont redevables au contrôle technique. D’ailleurs, la ville de Kinshasa est un peu trop large. Les véhicules que nous empruntons, surtout ceux commis au transport en commun, ne méritent pas d’être favorisés. Le véhicule doit être contrôlé afin d’assurer la sécurité des passagers », a-t-il soutenu.
La protestation des chauffeurs était annoncée pour ce lundi 29 août 2022 depuis le week-end, après que le ministre provincial en charge des Transports ait tapé du poing sur la table, au regard de l’état de certains véhicules visibles sur la chaussée, mais qui en réalité ne sont que des cercueils roulant. Qui pi est, ils imposent le prix de la course selon les humeurs!
Badinews