Le Directeur général de la Banque Arabe pour le Développement Économique de l’Afrique (BADEA), le docteur Sidi Ould Tah a signé ce jeudi 17 juin 2021 avec le Ministre congolais des Finances Nicolas Kazadi, un projet d’accord portant protection des investissements à moyen et long terme.
La BADEA est plus que déterminée à faire du business en République démocratique du Congo (RDC), à travers un partenariat win-win avec le gouvernement congolais. C’est pour cette raison que le ministre Nicolas Kazadi, assisté par la Vice-ministre O’Neige N’sele, ont procédé à cette signature, qui s’inscrit dans l’optique de renforcement de partenariat de développement entre la BADEA et la RDC. Lancé en 1975, ce partenariat entre les deux parties ne concernait que les investissements publics. Mais conformément à la stratégie décennale de la BADEA à l’horizon 2030, les investissements ont également été élargis au secteur privé pour plus d’efficience.
En tant que moteur important de la croissance économique à long terme pour le développement des nations,
« les investissements multisectoriels sont toujours bénéfiques en ce sens qu’ils contribuent à la création de nouveaux emplois et à la maximisation des recettes de l’Etat sur base des impôts que l’Etat collecte », a martelé Nicolas Kazadi.
Pour le Docteur Sidi Ould Tah, ce projet d’accord va servir de cadre juridique pour les multiples opérations de la BADEA et son partenaire la RDC.
« La BADEA, est devenue un partenaire historique et stratégique de la RDC pour avoir élargi les investissements au secteur privé, une innovation qui va accroître les chances de réussite en dépit des péripéties difficiles dont les raisons déterminantes restent les épidémies et la situation sécuritaire, singulièrement dans la partie Est de la RDC »,a –t-il dit.
Dans le même ordre d’idées, il sied de rappeler que ces investissements à caractère orthogonal ont un focus sur les infrastructures, la santé, l’éducation,…Mais pour plus de pragmatisme, il est prévu le développement des chaînes de valeur agricoles dont la BADEA garantit des financements importants au prorata de la capacité d’absorption des fonds disponibles.
Pour l’exercice 2021, cette Banque Arabe a des liquidités de l’ordre d’un milliard USD pouvant redonner de l’éclat aux secteurs tant publics que privés en fonction de la disponibilité des projets qualitativement appropriés au contexte de leur implémentation.
En attendant la ratification, la Banque promet d’étendre son immersion économique en RDC dans d’autres secteurs comme les mines, l’énergie (l’eau et l’électricité), les industries de transformation et autres, toujours dans le but d’affermir les relations entre les deux parties.
Badinews