La première femme nommée Gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC) depuis son existence il y a 6 décennies, jouit d’un parcours élogieux, ou du moins d’un cursus à taire ceux qui ne voudraient pas, depuis la nuit des temps, croire en la femme, ne voyant pas le cerveau et les réalités diplomatiques, mais plutôt les velléités des stigmates et préjugés.
Malangu Kabedi Mbuyi est née le 1er février 1958 à Kananga, au Kasaï central. Mariée et mère de 2 enfants, elle a obtenu sa licencie en Economie et une maîtrise en Econométrie, à l’Université libre de Bruxelles (Belgique). Elle a été retenue au Centre d’économie appliquée (DULBEA) pour une année, puis au Département des études de la BCC, alors Banque du Zaïre, pendant 2 ans avant de faire son entrée au Fonds monétaire international (FMI) pour 32 ans.
Chaque institution a ses hommes. Le Fonds monétaire entretient la donne… Fille du FMI qui l’a proposée en remplacement de Déo Mutombo, condition sine qua non avant de poursuivre son programme avec la RD Congo, Mme Malangu a travaillé dans 5 pays successivement comme enseignant à l’Institut de formation de cette institution de bretton Woods, Conseiller principal à l’Administrateur en charge des pays africains francophones au Conseil d’administration, Représentant résident du FMI au Bénin et au Cameroun, Assistant au Directeur du Département Afrique , chef de division adjoint et chef de mission pour 5 pays, directrice du Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique de l’ouest.
A l’international, la nouvelle patronne de la BCC, 63 d’âge, parle couramment le français et l’anglais, avec un très bon niveau de connaissance fonctionnelle en espagnol et en portugais.
Badinews